Ambassade en enfer

Après un voyage sans histoire à bord d'un petit Transistel chargé de vitamine C pour les colons, les PJ débarquent sur le petit astroport de Grünwald, en plein cœur de la jungle. Le personnel de l'installation, manifestement inquiet, ne peut pas apprendre grand chose aux personnages. Aucun vaisseau ne s'est approché de la planète le jour de la catastrophe (signalez aux soldats du groupe que cela ne veut rien dire, les vaisseaux de guerre pouvant se rendre indétectables).

Une bulle cabossée, mais en état de marche, attend les PJ pour les emmener jusqu'à Espoir, la capitale planétaire.

Espoir

La bulle va survoler la jungle (les végétaux sont à dominante rouge), puis quelques montagnes désolées, avant d'arriver à destination. Espoir est une petite agglomération (10.000 habitants) grise et triste, édifiée à 2000 mètres d'altitude. Le gouvernement planétaire tout entier (le Président et une douzaine de conseillers) est venu accueillir les " ambassadeurs " .

Héros-malgré-eux

Le Président Spanders redoute que les PJ aillent fourrer leur nez là où ils ne devraient pas. II voudrait qu'ils se contentent de se rendre au chevet des " rescapés " de la catastrophe et qu'ils aillent seulement inspecter le site de l'explosion avant de repartir. Ils sont donc assistés en permanence par des gorilles de la Garde Présidentielle qui ne les lâchent pas d'une semelle (encore qu'il soit facile de les semer). La nuit, ils sont logés à la Résidence (voir " A la recherche... ", plus loin) et un programme chargé a été élaboré pour eux : bals, réceptions, banquets, spectacles... Après avoir été contraints de prononcer deux ou trois discours, les joueurs ne devraient plus avoir qu'une envie : partir ! (" Et je te jure que si ce soir je suis encore forcé de débiter des inepties sur la Grande Fraternité Humaine, je prends mon laser et je descends fout le monde, avant de me flinguer! ").

Les mondanités leur permettent cependant de découvrir les sentiments qui animent les colons :les PJ sont des " intrus ", ils n'ont rien à faire ici, le Président n'aurait pas dû demander de l'aide même si l'envahisseur est à nos portes, etc... Ces choses ne seront pas dites ouvertement, mais elles seront faciles à comprendre.