EV04, RETOUR A LA CONSCIENCE

Les PJs reprendront conscience progressivement durant leur transfert jusqu'au camp d'exploitation forestière CEF-115. La température se situe autour de 35°-40°C, dans une chaleur moite et oppressante. Du wagon à toit ouvert où les PJ sont solidement attachés, ils peuvent distinguer les environs: le paysage défile lentement au fur et à mesure que la petite locomotive glisse le long des rails posés sur un remblais de terre noire. A droite et à gauche, où que le regard se porte, c'est la même impression de désolation : un marais glauque d'eau boueuse s'étend à perte de vue, disparaissant dans des nappes de brouillard à la couleur rose malsaine. Aucun animal visible, aucun insecte d'ailleurs. La seule vie qui parait tenter héroïquement de croître dans ce milieu fétide, ce sont des arbres étranges à mi-chemin du palmier et du baobab, d'une couleur Véronèse paraissant totalement irréelle. Alors que le train ralentit, les PJ peuvent distinguer des centaines d'arbres coupés le long de la voie ferrée. Telle semble l'activité principale du camp qu'ils vont intégrer. A leur arrivée, un commandant assisté de deux gardes armés de fusils anachroniques à poudre, exécute son speech habituel :

" Je ne sais qui vous êtes, ni pourquoi vous êtes là et je m'en fiche éperdument. Votre passé ne ni intéresse pas, est-ce clair ? D'ailleurs j'interdis que vous en parliez aux gardes ou même entre vous. Je sais par contre ce pue vous êtes actuellement: des ouvriers qui allez travailler ici et survivre si vous obéissez. Vous voyez la tour qui domine nos casemates ?"., l'officier tend le bras vers un pylône surplombé par un petit dôme duquel émerge un canon menaçant, " C est un blaster type 5, nul être vivant n’y résiste sans une bonne armure de combat. Or, nous n'avons aucune armure de combat ici. L'ordinateur qui le contrôle sait sur qui il ne peut pas tirer et... tire sur tout le reste. Plusieurs prisonniers se sont ainsi vus réduits en cendre, j'espère que vous ne commettrez pas cette erreur vous aussi. Tout ce que nous vous demandons c'est d'extraire le minerai et de temps en temps couper du bois, en retour nous vous nourrissons. Tel est notre contrat. Votre premier travail sera de charger la tonne de minerai étalé le long du quai dans le wagon qui vous a apporté sous la surveillance de ces gardes. A la moindre tentative de fuite, ils vous abattent et l'ensemble du groupe est privé de nourriture. Ceci vous apprendra à rester solidaire. Bienvenus donc au CEF 115! ".