EV01, LA FIN DU GANYMEDE

Cet EV est à faire jouer en solitaire à chacun des PJs. Selon leurs réactions, ils pourront glaner plus ou moins d'informations.

" Il est 3 heures du matin et vous donnez paisiblement dans votre cabine lorsque soudain, sans que vous ayez utilisé la moindre commande vocale, toutes les lampes de votre chambre se sont allumées à pleine puissance. Brutalement, tout semble vaciller autour de vous et votre estomac se révulse d'un coup alors que vous perdez conscience: il n’y a pas besoin d'être astro-ingénieur pour comprendre que le Ganymède vient, sans raison apparente de quitter l'hyperespace pour l'espace normal.. "

MJ: A son réveil, le PJ pourra constater que les lourdes protections anti-naufrages ont remplacé les cloisons de la cabine. Il pourra se rappeler qu'en cas d'avarie grave, toutes les cabines se retrouvent indépendantes pour une durée de 36heures. Plusieurs solutions s'offrent à lui : il peut se diriger vers un panneau ouvert où une combinaison spatiale de secours est apparente, mais il faudra plusieurs minutes pour pouvoir l'endosser. Il peut aussi rejoindre le terminal de l'ordinateur central afin de communiquer avec lui. Durant les deux premières minutes de jeu, l'ordinateur pourra répondre laconiquement aux interrogations du PJ. Voici les informations à recueillir :

Avarie des hyper propulseurs et explosions de la chambre des machines une minute après le retour en espace normal. (Note : le PJ pourra s'étonner de ne rien avoir perçu de cette explosion).
La procédure de SOS n'a cependant pas été déclenchée par l'officier de transmission.
Un vaisseau ennemi se rapproche et demande 1 autorisation d'aborder.
Le Ganymède vient d'exploser.

Après cette information, l'ordinateur refusera de répondre à toutes questions, se contentant d'afficher : veuillez donner le code d'approche.

Il est impossible au PJ de sortir normalement de sa cabine et l'ordinateur refusera toute demande d'ouverture de la porte. Cependant, si celui-ci utilise des explosifs ou un matériel électromagnétique, il pourra sortir de sa cabine. Il pourra constater que la coursive est totalement déserte et que mis à part le son des sirènes d'avarie, tout paraît totalement paisible ... Il ne pourra continuer ses investigations, des gardes de Novaya Amerika bloquant brusquement les coursives. S'il ne se rend pas immédiatement à ces militaires lourdement armés et protégés, il y a de très fortes chances que ces derniers se contentent de tirer sans sommation. Aux questions qu'il pourra poser, on lui répondra que le vaisseau est en zone militaire et donc subit la loi martiale.

Que le PJ soit pris dans sa cabine ou à l'extérieur, la procédure suivie ensuite reste la même : les gardes réuniront aléatoirement les passagers, les feront se déshabiller totalement pour les fouiller et leur donneront comme seul vêtement une longue tunique rugueuse. Les PJ pourront voir de-ci de-là, des cadavres de passagers récalcitrants abattus visiblement sans hésitation dont notamment celui d'un jeune Bjoran. La peur se lit sur tous les visages tandis que les officiers aboient leurs ordres et procèdent sans ménagement au transfert rapide des passagers vers un autre vaisseau via un corridor militaire d'abordage. Tout ceci est contraire au droit spatial le plus élémentaire et malgré quelques protestations, l'ensemble des passagers est ainsi transféré sous la menace des blasters de ces militaires.

Note: un PJ militaire reconnaîtra la nationalité Novaya-Amérikaine des uniformes, mais plus que tout l'unité en action : il s'agit bien des Gardes Rouges, troupes d'assaut réputées pour leur fanatisme et leur efficacité !