LES PLANÈTES

Le tableau l2.2 de la page 73 (Vol 2) fournit les probabilités qu'un soleil donné ait des planètes et que celles-ci soient ou non pourvues de vie locale. On S'aperçoit facilement que ce sont les soleils jaunes (types F, G, K) qui sont les plus probables possesseurs de planètes vivables, c’est-à-dire des soleils d'un type proche du nôtre.

Après avoir tiré le nombre de planètes présentes (2 à 12 selon les règles, mais ceci est une indication plus qu'un impératif), le SM consulte la table p. 74 et lit selon son dé 100 le type de planète qu'il vient de créer : il s'attaque ensuite aux détails explicatifs, des p. 80-84. Le SM débutant remarque alors un fait important : les planètes viables représentent moins de 50 % du tableau, et comme celui-ci doit être cumulé avec celui de la page précédente, ces planètes deviennent très rares, et font l'objet d'une véritable chasse de la part des explorateurs. Faciles à coloniser, nouvellement découverte, elles provoquent lui rush d'émigration interstellaire vers la région où elles sont situées. N'ayant que 1 % de chances de tirer une planète de type terrien standard, on comprend aisément leur importance !... Petit rappel : le tableau de la p. 74 se lit sur les deux colonnes et non pas, sur une seule, sans quoi le SM aurait du mal à définir l'économie et la population de la planète.

 

Planètes à la carte

Space Opera offre une gamme de planètes d'une étonnante variété mais cette variété même peut noyer l'esprit du SM. La gravité d'une planète, exprimée en g (1 g = 9,81 mètres/s2, pesanteur terrestre) et déterminée par le SM, est étudiée à la dernière page du second volume : mais pour voir ses effets sur les joueurs, il faut revenir au premier volume, chapitre 2.10, p. 21, ce qui est assez peu pratique. D'une manière générale, les deux livrets de règles auraient pu être un peu mieux ordonnés.

Certaines pressions atmosphériques pouvant incommoder des joueurs, ils devront y remédier par le port (le masques plus ou moins sophistiqués. Pour ceux qui ne portent pas de masque, le SM vicieux pourra même ajouter une drogue, un contaminant, des germes persistant dans l'atmosphère (tableau 6.20 p. 35, volume 2) et nécessitant un jet de dé toutes les heures pour savoir si le personnage est affecté ou non (constitution).

Les conditions hydrographiques (pourcentage d'eau recouvrant la planète) seront fixées en fonction du type de planète tiré. Exemple : une planète de steppes. Ce type doit posséder moins de 40 % d’eau à la surface ; on tire un dé 100 : si le résultat est inférieur à 40, il représente le pourcentage exact d'eau recouvrant la planète. Sinon, il faut recommencer.

Afin de ne pas perdre la face (devant les joueurs) en résolvant des calculs compliqués, le SM débutant aura tout intérêt à éviter les planètes du genre :

diamètre 15 000 km
gravité 1,5 g et très dense
pression 2000 mm avec contaminants
rotation en 35 heures
planète avec des saisons extrêmes, située hors de l’écosphère stellaire.

Avec un tel monde, bon courage pour les calculs